Montréal, mardi le 25 octobre 2022 – L’Association des microbiologistes du Québec (AMQ) reçoit positivement la constitution du nouveau Conseil des ministres du premier ministre du Québec, M. François Legault, et félicite Mme Sonia Lebel au poste de présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l’application des lois professionnelles.
Montréal, mardi le 25 octobre 2022 – L’Association des microbiologistes du Québec (AMQ) reçoit positivement la constitution du nouveau Conseil des ministres du premier ministre du Québec, M. François Legault, et félicite Mme Sonia Lebel au poste de présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l’application des lois professionnelles.
« L’Association des microbiologistes du Québec tient à féliciter la nouvelle ministre responsable de l’application des lois professionnelles pour sa nomination. Nous aurons le plaisir de collaborer avec la nouvelle équipe de la ministre dans l’atteinte de nos objectifs partagés ainsi que de continuer nos pourparlers concernant une pratique professionnelle de la microbiologie encadrée par le Code des professions. Une des principales préoccupations communes de l’Association des microbiologistes du Québec et de la ministre responsable de l’application des lois professionnelles est d’assurer la protection du public et de l’environnement. Nous sommes convaincus qu’un encadrement professionnel des microbiologistes répondrait de manière efficace à cette mission de protection du public. », explique M. Marc Hamilton, président de l’Association des microbiologistes du Québec.
L’AMQ rappelle qu’en réponse à sa demande d’encadrement professionnel par la création d’un ordre ou l’intégration des microbiologistes à une autre entité, la Coalition avenir Québec (CAQ) s’est engagée, lors de la plus récente élection, à « étudier la question avec le ou la titulaire du poste de ministre responsable des ordres professionnels afin de trouver avec votre organisation des solutions constructives à l’enjeu soulevé ».
En plus de la réponse de la CAQ, l’AMQ salue l’accueil relativement favorable du Parti libéral du Québec ainsi que de Québec solidaire aux demandes d’engagements envoyées pendant la période électorale.
Les textes complets des engagements écrits de la Coalition avenir Québec, du Parti libéral du Québec ainsi que de Québec solidaire à l’intention de l’Association des microbiologistes du Québec sont disponibles pour les représentants des médias.
Association des microbiologistes du Québec
L'Association des microbiologistes du Québec (AMQ) représente quelque 450 microbiologistes agréés qui exercent comme professionnels au Québec. Depuis sa fondation en 1975 en vertu de la troisième partie de la Loi sur les compagnies (C-38), l’AMQ est la seule association professionnelle au Québec offrant une reconnaissance professionnelle en microbiologie. Sa mission est d’assurer la protection du public et de représenter les microbiologistes du Québec, par la promotion d’une pratique professionnelle de la microbiologie.
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Source :
Association des microbiologistes du Québec (AMQ)
https://www.microbiologistes.ca/fr/
Renseignements :
Julien Nelson, 450 495-0250
Charles Brière-Garneau, 450 822-5656
Montréal, le 23 juillet 2024 – L’Association des microbiologistes du Québec (AMQ) invite aujourd’hui la population à prendre au sérieux les avis d’ébullition d’eau qui peuvent être liés à la contamination des réseaux d’aqueducs municipaux par des coliformes fécaux (E. coli), qui sont une des conséquences des crues des dernières semaines. Les risques de dangers provenant de la présence de la bactérie E. coli sont bien réels, et peuvent facilement être évités
« Nous appelons la population à ne pas prendre à la légère les avis d’ébullition d’eau qui, s’ils sont ignorés, peuvent compromettre leur santé et celle de leurs proches. La contamination à la bactérie E. coli peut notamment entraîner des symptômes comme de la diarrhée, des crampes d’estomac ou des nausées. En cas de complication, le syndrome hémolytique et urémique, ainsi qu’une lésion rénale aiguë, peuvent s’avérer fatals. Si les avis d’ébullition dus à la contamination d’aqueducs municipaux reviennent parfois sur une base régulière dans certaines municipalités, il ne faut pas s’y méprendre, leur non-respect comporte tout autant de risques pour la santé », explique le président de l’AMQ, M. Marc Hamilton. Notons que les risques de contamination sont généralement faibles dans le cas d’approvisionnement en eau par puits souterrains, à condition toutefois que ces installations soient régulièrement inspectées et bien entretenues pour éviter des fissures. L’AMQ souligne qu’il est très important de faire appel à des professionnels du domaine, puisqu’au-delà de la prise des échantillons et leurs analyses, l’interprétation des résultats demeure une importante source potentielle de préjudices à la population. « Nous tenons également à souligner la réactivité exemplaire des municipalités lorsque vient le temps de communiquer l’information à leurs citoyens. La très grande majorité du temps, la contamination des réseaux d’aqueducs municipaux due aux coliformes fécaux n’est pas attribuable à la négligence des municipalités, qui traitent l’eau par chloration. Plusieurs phénomènes peuvent être en cause. Par exemple, une pluie forte ou une inondation peut faire en sorte que l’eau de la surface amène une quantité plus importante de matières organiques et par le fait même des bactéries d’origines fécales dans les eaux brutes des municipalités et dans le cas où il y aurait une rupture non détectée, l’eau risque d’entrer en contact avec certains coliformes », ajoute M. Hamilton. La situation ici exposée rappelle à nouveau la nécessité que les microbiologistes soient encadrés par un ordre professionnel – ce qui n’est pas le cas actuellement. L’AMQ rappelle qu’une majorité de Québécois appuient notre proposition d’intégration de la profession de microbiologiste au système professionnel. En effet, huit Québécois sur dix sont d’accord avec l’idée que les microbiologistes soient encadrés par un ordre professionnel, selon un sondage CROP auquel a participé l’AMQ en octobre 2023. Association des microbiologistes du Québec L'Association des microbiologistes du Québec (AMQ) représente plus de 500 microbiologistes agréés qui exercent comme professionnels au Québec. Depuis sa fondation en 1975 en vertu de la troisième partie de la Loi sur les compagnies, l’AMQ est la seule association professionnelle au Québec offrant une reconnaissance professionnelle en microbiologie. Sa mission est d’assurer la protection du public et de représenter les microbiologistes du Québec, par la promotion d’une pratique professionnelle de la microbiologie. - 30 - Source : Association des microbiologistes du Québec (AMQ) https://www.microbiologistes.ca/fr/ Renseignements: Guillaume Beaudin, 438 499-7610 Julien Nelson, 450 495-0250
www.noovo.info/nouvelle/la-qualite-de-lair-dans-le-tunnel-mont-royal-inquiete.html
Les inquiétudes du groupe sont telles qu’il demande des actions immédiates au constructeur, NouvLR en plus d’avoir déposé une plainte à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
«L’apparition de signes fongique (points noirs) ainsi que l’augmentation de l’humidité relative et de la condensation sur les surfaces dures nous portent à soupçonner la possibilité d’un environnement de travail contaminé», peut-on lire dans un rapport du CPQMC-I présenté à NouvLR et dont Noovo Info a obtenu copie.
Photos prises le 10 juillet 2024 dans le tunnel Mont-Royal (REM) illustrant des signes de croissance fongique sur des matériaux de bois.Photo : Conseil provincial du Québec des métiers de la construction – International
«J’ai été RSS dans le tunnel Louis-Hippolyte–La Fontaine pendant plusieurs mois et j’ai constaté les conséquences de la moisissure sur la santé des travailleuses et des travailleurs et maintenant dans mon poste à l’Inter, il n’était pas question que j’attende que les travailleuses et travailleurs du tunnel Mont-Royal crachent du sang pour réagir», a souligné Philippe-Michel Lang, responsable en prévention et la sécurité du travail au Conseil provincial du Québec des métiers de la construction – International.
Les problèmes de qualité de l’air dans le tunnel Mont-Royal seraient plus importants entre les stations Édouard Montpetit et McGill.
Photo prise le 10 juillet 2024 dans le tunnel Mont-Royal (REM) illustrant des signes de croissance fongique sur du carton ou en contact avec de l’eau.Photo : Conseil provincial du Québec des métiers de la construction – International
L’Association des microbiologistes du Québec (AMQ) est également préoccupée par la présence de moisissure dans les sites de construction du REM.
Le président de l’AMQ, Marc Hamilton, rappelle que ce n’est pas banal d’être exposé à la moisissure puisqu'on peut devenir malade rapidement. «La moisissure c’est un champignon vivant qui dégage des spores (petit nuage poudreux de moisissure) et ça peut irriter les voies respiratoires, les yeux et la peau, mais ça peut aussi faire développer une bronchite ou encore de l’asthme», a-t-il expliqué en entrevue avec Noovo Info.
Le CPQMC-I estime pour leur part que les interventions mises de l’avant par le maître d’œuvre du chantier – dont le traitement des surfaces possiblement contaminées au fongicide – ne suffisent pas à assurer la sécurité et la santé des travailleurs.
«[...] l’été dernier, le rapport émis par la Santé Publique suite à l’enquête mené dans le tunnel Mont-Royal conclu que la ventilation doit permettre de réduire l’humidité relative en deçà de 65%. Les travailleurs et leurs représentants partage cet avis car c’est la seule manière d’éliminer le danger à la source. De ce fait, nous demandons à ce que le projet agisse de façon à protéger la santé des travailleurs en adoptant une démarche préventive plutôt que réactive», conclut le CPQMC-I dans son rapport.
Le responsable de la prévention et de la sécurité Evan Picotte a fait savoir mardi à Noovo Info que NouvLR n’avait pas encore mis en place des actions pour réduire l’humidité sur le chantier «ce qui réduirait la propagation de moisissure», mais que CPQMC-I «laissait la chance au coureur» et lui «donnait le temps de faire les modifications qui s’imposent».
NouvLR a affirmé mardi à Noovo Info par courriel que des équipes de santé-sécurité et des gestionnaires éteint présents tous les jours sur les chantiers «pour contenir les risques et protéger les travailleurs».
«La présence de moisissures est inhérente au travail en tunnel et nous confirmons qu’il n’y a pas de prolifération dans l’ensemble du tunnel Mont-Royal. Les exemples soulevés sont limités à quelques secteurs très isolés et traités pour assurer la protection des travailleurs», explique l'entreprise dans un courriel acheminé à Noovo Info.
NouvLR a soutenu avoir mis en place un protocole spécifique aux moisissures en collaboration avec les autorités de santé publique de Montréal. Le maître d'oeuvre a ajouté que le protocole a été présenté aux travailleurs et qu'il est appliqué «avec rigueur» en plus de faire l'objet «d'un suivi régulier».
«Les mesures déployées dans le cadre du protocole incluent notamment la mise en place de systèmes de ventilation et de déshumidificateurs complémentaires, la mesure de la qualité de l’air à tous les jours, le nettoyage et traitement des surfaces affectées et la sensibilisation des travailleurs», précise-t-on par courriel à Noovo Info.
Concernant la mesure de la qualité de l'air, NouvLR a précisé qu'elle procède à ses analyses «avec rigueur, dans le respect des règles de l’art, en collaboration avec les autorités de santé publique».
«La sécurité des travailleurs et travailleuses de NouvLR est notre valeur fondamentale. Nous tenons à ce que chacun et chacune retourne à la maison en santé», a-t-on conclu par courriel à Noovo Info.
Selon Evan Picotte, en date de mardi avant-midi, la CNESST et la Santé publique ont prévu une visite jeudi en avant-midi pour faire une inspection plus complète de la problématique reliée au tunnel Mont-Royal.
Contactée par courriel, la CNESST a confirmé à Noovo Info avoir été informée de la situation à travers une plainte le 10 juillet dernier en soirée et que depuis «elle assure le suivi approprié de la problématique sur ce chantier».
«La CNESST demeure en communication avec le maître d’œuvre afin de s’assurer du respect de la réglementation en matière de santé et sécurité au travail», a précisé Marie-Claude Normandin, responsable des communications à la CNESST.
Montréal, le 9 décembre 2024 — Réélu à titre de président de l’Association des microbiologistes du Québec (AMQ) pour un mandat de deux ans, le 3 décembre dernier, M. Marc Hamilton entend poursuivre avec la même vigueur les efforts déployés ces dernières années pour que l’exercice de la microbiologie soit encadré par le système professionnel.
« Mon objectif pour ce deuxième mandat à la présidence de l’AMQ est clair. Je compte poursuivre le travail pour que l’exercice de la microbiologie soit adéquatement encadré au Québec, ce qui passe par une intégration de notre profession au système professionnel. Même si le gouvernement a pris du retard dans ce dossier, cela demeure notre priorité. Je vais continuer de collaborer avec les autorités concernées afin que la situation change, le manque d’encadrement actuel entraînant des risques inutiles pour la sécurité et la santé publique. Enfin, je tiens à remercier les membres de l’AMQ pour leur confiance renouvelée et leur engagement constant », affirme le président de l’AMQ, M. Marc Hamilton. Sur le plan professionnel, M. Marc Hamilton cumule près de 25 ans d’expérience dans le développement d’entreprise en sciences de la santé et environnementales. Il occupe aujourd’hui les fonctions de président et directeur général d’Eurofins EnvironeX, un chef de file mondial en matière d’analyse de laboratoire. Il a précédemment fondé, en 1998, les Laboratoires Bio-Médic qui ont été des pionniers de la consultation de résultats médicaux en ligne. En plus d’être un entrepreneur passionné, M. Hamilton intervient régulièrement dans les médias pour vulgariser des enjeux complexes liés à la microbiologie. Il est président de l’AMQ depuis 2022. « Actuellement, le manque d’encadrement de l’exercice de la microbiologie fait planer des risques inutiles à la sécurité du public. Du lot, pensons à la contamination de l’eau potable et des eaux de baignade, des analyses de la qualité de l’air ou des contrôles de moisissures erronées, de potentielles éclosions de maladies d’origine bactérienne et virale, et même de la désinformation scientifique, comme ce fût le cas lors de la pandémie de COVID-19. Il y a donc urgence d’agir », ajoute M. Hamilton. Rappelons que les trois partis d’opposition à l’Assemblée nationale du Québec ont déjà exprimé leur ouverture à l’idée que les microbiologistes intègrent le système professionnel. Par ailleurs, une majorité de Québécois appuient notre proposition. En effet, huit Québécois sur dix sont d’accord avec l’idée que les microbiologistes soient encadrés par un ordre professionnel, selon un sondage CROP auquel a participé l’AMQ en octobre 2023. Association des microbiologistes du Québec (AMQ) L'Association des microbiologistes du Québec (AMQ) représente plus de 500 microbiologistes agréés qui exercent comme professionnels au Québec. Depuis sa fondation en 1975 en vertu de la troisième partie de la Loi sur les compagnies (C-38), l’AMQ est la seule association professionnelle au Québec offrant une reconnaissance professionnelle en microbiologie. Sa mission est d’assurer la protection du public et de représenter les microbiologistes du Québec, par la promotion d’une pratique professionnelle de la microbiologie. - 30 - Source : Association des microbiologistes du Québec (AMQ) https://www.microbiologistes.ca/fr/ Renseignements : Martin Pichette, 514 561-2746 Guillaume Beaudin, 438 499-7610 medias@lorangebleue.bi