Santé Canada a autorisé mardi une nouvelle version du vaccin Moderna contre la COVID-19, qui vise cette fois le variant KP.2. Cette souche du virus fait partie de celles qui ont été prédominantes au Québec cet été.
Ce vaccin à ARN messager, le Spikevax, est approuvé pour tous les Canadiens âgés de 6 mois et plus. Les enfants âgés de 6 mois à 4 ans qui ont déjà été vaccinés auparavant n’auront qu’à se faire administrer une dose, mais ceux dont ce n’est pas le cas devront en recevoir deux.
Au Québec, la date du début de la campagne de vaccination n’a pas encore été dévoilée. En 2023, elle avait été faite avec un vaccin qui ciblait le sous-variant d’Omicron XBB.1.5.
À l’heure actuelle, de nombreux cas de COVID-19 au Québec sont attribuables au variant KP.3, souligne la Dre Caroline Quach-Thanh, pédiatre et microbiologiste-infectiologue au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine. « Avec la mise à jour du vaccin [qui cible le KP.2], on est beaucoup plus près de ce qui circule maintenant qu’avec le vaccin de l’an dernier. »
La protection que confère le vaccin est d’ailleurs d’environ six mois, rappelle celle qui est aussi présidente du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ). « C’est à chacun de voir s’il veut ou non se protéger de la COVID-19 avec une vaccination. »
Le CIQ recommande toutefois l’administration à l’automne d’une dose de vaccin aux personnes les plus à risque. Il s’agit de ceux résidant en centres d’hébergement et de soins de longue durée et en résidences privées pour aînés, de même que ceux vivant dans d’autres milieux collectifs avec une proportion élevée de personnes aînées et vulnérables. Les Québécois âgés de 60 ans et plus, les gens immunodéprimés, dialysés ou atteints d’une maladie chronique, les femmes enceintes, les travailleurs de la santé et les adultes qui habitent en région éloignée ou isolée font aussi partie du lot.
La Dre Quach-Thanh invite la population à percevoir la vaccination pour la COVID-19 comme une dose « annuelle » qu’elle reçoit, comme pour la grippe. « Ce n’est pas une dose de rappel. C’est vraiment mis à jour en fonction de ce qui circule au moment où l’on décide d’élaborer une nouvelle version du vaccin. »
La retour en classes pourrait favoriser la propagation de la maladie. (Photo d'archives)
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Photo : Institut national des allergies et des maladies infectieuses des États-Unis
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