La médecin hygiéniste en chef de l’Île-du-Prince-Édouard, Heather Morrison, le 18 janvier 2022.
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La médecin hygiéniste en chef de l’Île-du-Prince-Édouard, la Dre Heather Morrison, se dit « préoccupée » par la prochaine saison des maladies respiratoires, alors que certains virus circulent déjà dans la province.
L’Île-du-Prince-Édouard connaît actuellement une éclosion de cas de coqueluche, et la Dre Morrisson affirme que la COVID-19 a été plus active cet été sur l’île.
Cet été a été marqué par une activité soutenue de la COVID-19, avec quelques pics et creux, mais pas de baisses significatives ni de périodes prolongées de faible activité
, a-t-elle déclaré à CBC.
Elle pense que cela est dû à la diminution de l’immunité de la population et à la circulation de nouveaux variants.
L'Île-du-Prince-Édouard a enregistré 116 cas confirmés du 28 juillet au 24 août, c’était 142 sur les 2 semaines précédentes.
De nouveaux vaccins à venir
La Dre Morrison compte sur l'arrivée de nouveaux vaccins pour les doses de rappel dans quelques semaines.
Il n’existe actuellement aucun vaccin contre la COVID-19 qui couvre les souches en circulation dans la province
, souligne-t-elle. Les gens doivent attendre l’arrivée de ce nouveau vaccin, qui leur offrira une bien meilleure couverture.
La santé publique compte sur l'arrivée prochaine de nouveaux vaccins pour les doses de rappel.
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Nous n'avons pas de date confirmée, mais dès que nous le saurons, cette distribution aura lieu dans les pharmacies, auprès de nos prestataires de soins, auprès des infirmières et auprès de nos établissements de santé
, a-t-elle ajouté.
La santé publique recommande la vaccination simultanée de la COVID-19 et de la grippe.
Record de cas de coqueluche
La coqueluche est une autre préoccupation du bureau de la médecin hygiéniste en chef.
Il recense 31 cas de coqueluche depuis la fin de juillet, auxquels s'ajoutent 134 cas survenus lors d'une éclosion au printemps, pour un total de 165 cas.
Le record précédent de cas confirmés de coqueluche dans la province était de 46, en 2017. Une année moyenne à l'Île-du-Prince-Édouard compte moins de trois cas.
