Comme chaque été, le nombre de cas de COVID-19 connaît une légère remontée, laquelle n’étonne guère une microbiologiste et infectiologue, qui rappelle que le virus n’a pas fini de frapper les populations vulnérables.
Près de 16,3% des tests au Québec étaient déclarés positifs à la COVID-19 dans la semaine du 15 juillet, selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), ce qui représente une légère hausse par rapport à la mi-juin (11%).
Après une baisse au printemps, le nombre d’hospitalisations a aussi quelque peu augmenté dans les dernières semaines, avec 820 lits occupés le 16 juillet dernier.
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«Ça ne me surprend pas parce qu’on voit des augmentations aux États-Unis et en Europe. On est rendu dans la vague d’été de la COVID, qu’on a eue depuis le début de la pandémie», a réagi la Dre Cécile Tremblay, microbiologiste et infectiologue au CHUM.
Selon la spécialiste, le taux de positivité au virus est même «très au-delà des taux que l’on trouvait acceptables pendant la pandémie».
«Il ne faut pas oublier qu’il y a encore trois décès par jour liés à la COVID», a-t-elle également souligné en entrevue à LCN, mardi.
PROTÉGER LES PLUS VULNÉRABLES
Si le virus est moins présent l’été que l’hiver, il ne faut pas oublier que la température n’est pas le seul facteur à prendre en considération dans la circulation du virus. Le degré d’humidité, mais aussi les rassemblements et la baisse de vigilance en prévention jouent sur sa propagation.
Le Comité sur l'immunisation du Québec recommande d’ailleurs la mise en place d’une vaste campagne de vaccination pour cet automne.
«Les personnes que l’on voit hospitalisées et qui décèdent encore de la COVID, ce sont des personnes âgées et les personnes ayant des vulnérabilités», a mentionné la Dre Tremblay.
